Mélenchon est-il communiste ?

Avant Mélenchon, jamais un candidat « écologiste » n’avait flirté avec les 20% à la présidentielle.[i] Et depuis longtemps jamais un candidat « communiste » n’avait dépassé les 15%.[ii] Aujourd’hui, les candidats Jadot et Roussel n’envisagent plus d’accéder au second tour. Ils semblent avoir réduit leurs ambitions à dépasser simplement les 5% [iii], avant d’appeler à voter Macron, peut-être même face à Mélenchon.

Pourtant, en lançant sa campagne, le candidat Roussel semblait prétendre à un score à 2 chiffres et le leadership d’une gauche populaire. Mais peut-être faisait-il seulement semblant ? Mélenchon n’est-il pas plus légitime à incarner l’idée communiste ?

 

Des raisons d’un succès en 2017

Pour parvenir à ce résultat, il a dû réunir sur son nom, non seulement des électeurs écologistes et socialistes en déshérence, mais aussi, parmi les classes populaires, un électorat issu de l’immigration dite « musulmane » et un autre qui avait déjà voté pour le Front National, réalisant le souhait ou l’espérance d’Emmanuel Todd. [iv].

A mes yeux, il a le rare mérite d’avoir quitté le PS et d’être parvenu à incarner une alternative crédible et raisonnable, écologique, sociale et populaire, à ce parti moribond. Ni Montebourg ni Hamon ne peuvent en dire autant. Je lui sais gré aussi de n’avoir pas appelé à voter Macron. Il m’aurait un peu déçu s’il l’avait fait.

Ces deux raisons, incarner une alternative crédible et raisonnable et n’avoir pas appelé à voter Macron, sont celles qui lui valent depuis quatre ans une hostilité constante et opiniâtre de la plupart des organisations politiques et de la quasi totalité des médias. L’affaire dite des perquisitions a été le point culminant de cette chasse au Mélenchon.

Il est vrai qu’il a certains handicaps : il est sourd, sincère, sanguin et autoritaire.

La presse ne s’empresse pas de souligner ce premier handicap : peut-être parce qu’il pourrait expliquer le semblant de paranoïa qui s’empare parfois de lui. En revanche, pendant au moins bientôt cinq ans, cette même presse s’est extasiée devant toutes les déclarations à l’emporte pièce d’un président qui se montre sourd à toute critique, ne se trompe jamais et se comporte comme un sale gamin. Quant à l’autoritarisme, les mêmes qui le reprochent à Mélenchon voient du génie ou du charisme dans la geste et la gestuelle du petit poudré « sorti de la cuisine de Jupiter »[v].

 

Lieux communs

Certaines familles de mots semblent résumer l’histoire de l’humanité, avec son cortège d’engouements et de répulsions, d’adhésions et de rejets, mais aussi et surtout de tentatives de penser le monde et la vie sur la Terre. Ainsi la famille de ce vieux mot latin « communis », dont la descendance s’est répandue en français et en anglais, des deux côtés de la Manche, puis de l’Atlantique : « commun », « sens commun », « common sense », « commonwealth », « communauté » et « communisme ».

En français, selon le Petit Robert, près d’un millénaire sépare l’apparition de l’adjectif « commun » (842) et celle du nom commun, « communiste », (1840). Dès 1848, Marx et Engels s’en emparèrent : « Un spectre hante l’Europe : le spectre du communisme »

A l’époque le « parti communiste » n’existait pas, comme organisation de masse. N’existait alors qu’une Ligue des communistes, un groupuscule qu’avaient fondé Marx et Engels en 1847, et pour laquelle ils avaient rédigé le Manifeste. Composée essentiellement d’Allemands, cette ligue fut dissoute en1852.

 

Précisions

A ses débuts, Lénine était social-démocrate, mais la place me manque ici pour dire comment et pourquoi il se prétendit communiste.

On ne dira jamais assez le poids de la « Grande Guerre » dans l’avènement du XX° siècle. Les sociaux démocrates allemands avaient voté les crédits de guerre. Les socialistes français étaient divisés. Le leader pacifiste Jaurès sera assassiné et son assassin sera acquitté après la guerre.

La volonté des classes populaires de Russie de mettre fin à la guerre est la raison principale de la réussite de la révolution russe. Lénine leur donna une paix séparée et put établir la dictature de son parti.

Guy Debord notera en 1967 : « Lénine avait chaque fois raison contre ses adversaires en ceci qu’il soutenait la solution impliquée par les choix précédents du pouvoir absolu minoritaire : la démocratie refusée tactiquement aux paysans devait l’être aux ouvriers, ce qui menait à la refuser aux dirigeants communistes des syndicats, et dans tout le parti, et finalement jusqu’au sommet du parti hiérarchique. »[vi]

Le « parti communiste » d’U.R.S.S.deviendra le modèle du « parti d’avant garde », formé de « révolutionnaires professionnels », chargés d’introduire la « conscience prolétarienne » dans les têtes des « prolétaires ». Le modèle essaimera et parviendra à s’imposer dans certains pays comme « parti de masse ».

 

 

La Russie a-t-elle été communiste ?

le problème le plus hautement politique du siècle est une affaire dimaginaire : on a imaginé que la révolution socialiste avait réussi en U.R.S.S.

Internationaliste situationniste, n° 10 (1966)

Il y a quelque chose de religieux, entre 1920 et 1960 environ, dans l’adhésion affective d’une certaines classes ouvrières au mythe du « Parti » et de la « patrie des travailleurs » (France, Italie).

Dans d’autres pays, le « communisme russe » s’implantera moins longtemps et restera une adhésion intellectuelle de certaines élites sans contaminer réellement les classes populaires (Etats-Unis, Grande Bretagne). Certains de ces intellectuels formeront des groupuscules « communistes » qui seront réprimés ; d’autres seront des compagnons de route qui finiront par prendre d’autres chemins (Dos Passos, Veblen) : d’autres encore deviendront des espions au service de l’URSS et y trouveront parfois refuge.

Mais peut-on parler de « communisme », au sens de Marx et de Bakounine, quand on parle de la Russie « soviétique » et des partis qui s’en inspirent ou s’en sont inspirés ?

La question se sera posée très tôt déjà de savoir si l’Union soviétique était un « Etat ouvrier dégénéré », voire plus crument « un capitalisme d’Etat ».

Castoriadis dans Socialisme ou Barbarie définira l’URSS comme une société bureaucratique (mais pas au sens des trotskystes avec qui il aura rompu).

Guy Debord, lui, écrira : « La bureaucratie totalitaire » est « seulement une classe dominante de substitution pour l’économie marchande. La propriété privée capitaliste défaillante est remplacée par un sous-produit simplifié, moins diversifié, concentré en propriété collective de la classe bureaucratique. »[vii]

 

Cocos & socialos

En France, c’est en 1920, entre les fêtes de fin d’année, que se tiendra ce fameux « congrès de Tours », où se déchireront les deux « sections » du mouvement ouvrier : la SFIO et la SFIC, section française de l’Internationale Communiste, qui sera rebaptisée Parti communiste en 1921, puis Parti communiste français en 1943.

Là aussi, le rapport à la « Grande guerre » est crucial.

C’est le pacifisme affiché du PC et le souvenir des socialistes va-t-en-guerre (l’union sacrée) qui a entrainé l’adhésion d’une grande partie de la classe ouvrière au « communisme ».

Les choses n’en resteront pas là. Une autre guerre se prépare. Elle commence en Espagne où Hitler et Mussolini n’hésitent pas à intervenir. Léon Blum semble souhaiter la faire, mais renonce pour ne pas être renversé à la chambre par le centre et la droite. Le pacifisme est à géographie variable. La politique du PC est calquée sur les volontés de Staline. « Au sein des Brigades internationales, les agents soviétiques s’occupent d’éliminer les dissidents qui portent atteinte à l’autorité de Staline bien plus que de combattre l’ennemi commun, les nationalistes ! »

https://www.herodote.net/La_guerre_d_Espagne-synthese-58.php

L’attitude du PC avant et pendant la seconde Guerre Mondiale sera calée sur les priorités du Kremlin. Cependant, le comportement collaborationniste des élites économiques françaises pendant l’occupation poussera De Gaulle à prendre des communistes dans son gouvernement à la Libération. Malraux exprima sa pensée, dit-on, par la formule : « entre les communistes et nous [les gaullistes], il n’y a rien ».

De Gaulle quittera le pouvoir en 1953. La direction du PC soutiendra Staline jusqu’à sa mort la même année et contestera l’authenticité du  rapport Krouchtchev en 1956.

De Gaulle reviendra au pouvoir en 1958 et y restera jusqu’en 1969. Le bon score de Jacques Duclos dans l’élection qui suivit fut vraisemblablement le chant du cygne de ce parti. En 1971, la « gauche non communiste » parvient à se réunir à Epinay et à fonder un parti qu’elle choisit de ne pas nommer « social-démocrate », mais « socialiste ». Ce parti propose rapidement un « programme commun de gouvernement », un programme de « rupture », aura prévenu François Mitterrand.

https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i09082533/francois-mitterrand-celui-qui-n-accepte-pas-la-ruptureil-ne-peut-pas-etre

Vu de droite, ce parti est présenté comme « dominé » par le parti stalinien. En 1974 et en 1981, on agite le danger de voir les chars défiler sur les Champs Elysée en cas de victoire de François Mitterrand. Cette presse de droite, résolument « anticommuniste », croit-elle vraiment à ce qu’elle écrit ?

Dès avant la victoire de 1981, certains militants socialistes disaient « le Parti » pour parler de ce futur parti de gouvernement, et pour asseoir leur domination sur un parti stalinien déjà à la dérive. Georges Marchais se réveilla groggy avec un score de 15% .

 

Un stalinisme à visage humain

Aujourd’hui, un hebdo, autrefois phare de la « gauche non communiste », s’interroge gravement.

https://www.nouvelobs.com/election-presidentielle-2022/20220324.OBS56148/fabien-roussel-est-il-vraiment-communiste.html

La bonne question serait peut-être : comment la presse française est-elle devenue « procommuniste » ?

Roussel est dans la tradition stalinienne de la direction du PCF.

Sa seule innovation : surjouer l’ahuri populaire pour lancer des vacheries sur son meilleur ennemi : Mélenchon.

Ses moyens sont limités : financiers d’abord (il n’a plus le soutien de l’URSS) ; mais surtout intellectuels. Ainsi il tente de reprendre à son profit une tradition ancienne : le culte de la personnalité (Staline le petit père des peuples, Thorez le fils du peuple). Il fait donc des jeux de mots douteux autour de sa sinistre personne : ma gueule et 12 fois « Ma France », sur son dépliant officiel ; « apéroussel » et « roussellement », dans ses bals populaire (la sono était trop forte : il n’a pas pu entendre que sa formule pouvait être comprise : ROUSSEL MENT).

Sans être un génie politique, c’est un bureaucrate bien formé à la démagogie. Il veut faire peuple jusqu’à singer le « prolo pilier de bistrot », bien planté sur ses certitudes racistes déguisées en laïcité. Le rouge qu’il préfère, c’est celui d’une viande bien saignante. Il est donc en mesure de grappiller quelques voix chez des électeurs de Marine La Pen pour qui elle n’est qu’une gonzesse.

Sa seule mission, confiée par Chassaigne et Brossat, c’est de faire battre Mélenchon. Là aussi, c’est une tradition de la direction du PCF : faire battre la gauche non stalinienne (exemple: le vote « révolutionnaire  » pour Giscard en 1978).

https://www.lemonde.fr/archives/article/1988/02/05/polemique-sur-le-vote-revolutionnaire-de-droite-du-pcf-en-1981-pierre-juquin-dit-la-verite-nous-declare-m-claude-llabres_4071419_1819218.html

https://www.lepoint.fr/editos-du-point/sophie-coignard/coignard-a-gauche-la-tentation-du-vote-revolutionnaire-22-12-2021-2457755_2134.php

 

Mélenchon est-il communiste ?

Mélenchon a longtemps été pendant près de six ans un « sénateur socialiste » et a été, plus longtemps encore, un bureaucrate du Parti « Socialiste ». Il l’était encore, de 2004 à 2008, quand il participait régulièrement à l’émission N’ayons pas peur des mot[viii]. Il y polémiquait courtoisement avec des Val et des Tesson, des Goasguen et des Karourchi. Clémentine Autain participait aussi à l’émission, mais ils ne devaient pas s’y croiser souvent, étant du même bord. A cette époque, il roulait pour Laurent Fabius. Il avait été son lieutenant dans la campagne pour le NON au référendum de 2005. Et il le soutenait encore en 2006 lors des primaires de 2006 qui virent le triomphe éphémère de Ségolène Royal.

On peut ne pas aimer le personnage. Il a été longtemps une caution de gauche du PS. Son premier pas de côté, il l’a fait en compagnie de Laurent Fabius. Peut-être a-t-il eu la naïveté de croire dans la sincérité de la position « eurosceptique » de l’ancien premier ministre. Mais cette année 2005 a été un tournant historique en France, avec le référendum au printemps et les émeutes en automne.

Les commentateurs de cet échec électoral de l’UMP et du PS ont souligné « l’incompatibilité des NONs ». Ce faisant, ils démontraient aussi « la connivence des OUIs ».

« La connivence des OUIs s’étendait au monde des affaires et au monde des médias : c’était dire la compatibilité, et la comptabilité, des OUIs. »

https://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/non-merci-ou-l-union-est-un-combat-129882

Il a rompu avec le PS en 2009, deux ans presque après l’élection de Sarkozy. Il n’a pas attendu de se bourrer la gueule pour se faire virer d’un gouvernement Hollande, par un Valls vindicatif (Monsieur 5% à la primaire du PS en 2011).

On peut lui reprocher plusieurs choses. D’avoir délaissé la France rurale. De n’avoir pas réussi l’union de la gauche… Ces postures me rappellent cruellement ces esprits forts qui refusaient de faire grève tant que tous les syndicats ne se seraient pas mis d’accord.

Le « radicalisme » de Mélenchon depuis 2017, c’est celui de Marx en 1843 ou 44 : « Être radical, c’est prendre les choses par la racine. Or, pour l’homme, la racine, c’est l’homme lui-même. »[ix]

Il pourrait aussi reprendre cette remarque d’un de ces prédécesseurs, François Vincent Raspail, 4ème à la présidentielle de 1848 avec 0,49% : « Ma récompense, je ne l’ai jamais espérée ni obtenue que de ma conscience. »[x]

S’il perd une troisième fois, comme semblent l’indiquer les sondages, d’audacieux diront qu’il a tout perdu. Mais s’ils étaient honnêtes, ils  devraient ajouter : fors l’honneur.

Conclusion forcément provisoire

« Les idées dominantes d’une époque n’ont jamais été que les idées de la classe dominante. »

Karl Marx et Friedrich Engels. Manifeste du parti communiste (1848)

La révolution russe a réellement ébranlé le monde, mais l’idée communiste n’a triomphé nulle part.

Pendant la guerre froide, deux conceptions du monde ont été dominantes, mais elles étaient moins concurrentes que complémentaires.

L’Occident se présentait comme « le monde libre », un peu comme, en Bretagne, l’école privée se proclamait « libre » face à l’école laïque. Mais le management d’entreprise empruntait des méthodes aux systèmes « totalitaires » pour la gestion des ressources humaines. Quel PDG ou DRH n’a pas parlé de « révolution culturelle » pour motiver ses troupes ?

L’Occident a gagné cette « guerre froide » et a déclaré qu’il n’y avait plus d’alternative. Il a même failli prétendre que l’histoire était finie.

« Découvrez les joies du capitalisme », assénait une publicité du Crédit Agricole en 1989.

Le triomphe du capitalisme néolibéral fut plus brutal que joyeux dans la Russie de Boris Eltsine.

Et l’histoire ne s’est pas arrêtée là. « Je suis forcé d’admettre que tout continue », aurait confié Hegel sur son lit de mort.

La résistance au décervelage continue. L’insoumission aussi.

La scission du congrès de Tours s’était faite sur l’adhésion ou non à la contre-révolution russe. L’URSS a disparu. Le PC et PS ont leurs places dans les poubelles de l’histoire.

La principale erreur de Mélenchon, en 2017, après l’élection de Macron, c’est d’avoir laissé entendre qu’il voulait remplacer le PC et PS, sans se donner les moyens de parvenir à ce résultat fort légitime.

Les directions de l’un et l’autre le savent. Leur seul but est de sauver leurs appareils et leurs bureaucrates : leurs identités et leurs histoires, diront-elles. C’est pourquoi elles prétendent, pour « se reconstruire », enjamber cette nouvelle élection et se limiter à faire voter Macron, pour faire barrage à La Pen, au second tour. Leur seul ennemi véritable est Mélenchon. Ils tentent donc de faire barrage contre lui dès le premier tour. S’ils sont conséquents, les bureaucrates du PS, voyant leur candidate se noyer, voteront Le Pen pour assurer sa présence au second tour.

Le « parti » EELV n’est pas en reste. C’est déjà le résultat de fusions et de scissions. Sa direction est multicéphale. Forte du score de son candidat qui ne parle pas d’écologie, mais de guerre, elle prétend remplacer le PS moribond.

Le PS a depuis longtemps des accords électoraux à géométrie variables avec EELV et le PC. A quand une fusion pour les maintenir face au « danger populo-complotiste islamo-gauchiste poutinien » ?

Pour la France de droite, de Macron à Zemmour, tout ce qui est à gauche du PS peut-être qualifié de « communiste », sauf Roussel.

C’est Mélenchon aujourd’hui qui incarne la figure honnie du communisme. Zemmour ne s’y est pas trompé qui, après avoir accusé Mélenchon d’islamo-gauchisme, en est venu fort naturellement en voir en lui un « communisse », pour reprendre le mot de John Kennedy Toole dans La Conjuration des Imbéciles.


[i] Rappel des scores historiques des écologistes : Dumont (1974) : 1,32% ; Lalonde (1981) : 3,88% ; Waechter (1988) : 3,78 % ; Voynet (1995) : 3,32% ; Mamère (2002) : 5,25% ; Voynet (2007) : 1.57% ; Joly (2012) : 2,31%.

[ii] Marchais : 15,35 en 1981. Déjà près de 6 points de moins que Duclos en 1969.

[iii] « Aujourd’hui, les gens qui nous veulent du mal disent qu’on va faire 5 %. C’est bien d’être insultés comme ça, quand on sait que c’est notre record absolu à la présidentielle. »(Sandra Regol, cité par Mediapart le 19 février 2022.

https://www.mediapart.fr/journal/france/190222/yannick-jadot-les-raisons-d-une-campagne-atone

[iv] « Nous allons devoir admettre que la France n’est plus la France, mais nous demander aussi si elle a quelque chance de redevenir elle-même, avec, pourquoi pas, un jour lointain, l’aide de l’islam et des électeurs du Front national. »

Emmanuel Todd, Qui est Charlie (2015)

[v] https://www.paroles.net/coluche/paroles-le-clochard-analphabete

[vi] Guy Debord, La société de spectacle, (1967) thèse 103.

[vii] Guy Debord, La société de spectacle, (1967, thèse 104.

[viii] Sur I Télé, la malheureuse génitrice de CNews

[ix] Contribution à la critique de La philosophie du droit de Hegel.

[x] Appel urgent au concours des hommes éclairés de toutes les professions contre les empoisonnements industriels ou autres qui compromettent de plus en plus la santé et l’avenir des générations (1863)

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