Samedi 17 novembre : première descente des Gilets Jaunes sur Paris. Entendu, sur les chaînes d’intox et sur « le service public », les éléments de langage suivants au sujet de la mort d’une manifestante : « un accident », « une retraitée renversée », « une manifestante tuée par une voiture », « une mère de famille en état de choc ».
Le Figaro n’était peut-être alors en train de répandre une fausse nouvelle en écrivant carrément :
» Selon une ambulancière de 35 ans, la conductrice était au volant d’un 4×4 Audi (…) « a fait un premier à-coup, un second, puis a foncé. » Percutant la manifestante, la conductrice a d’abord pris la fuite avant de revenir sur place, rapporte notre correspondante Fanny Hardy. En état de choc, elle a été placée en garde à vue. »
Quant à Christophe Castaner et Laurent Nuñez, ces tontons flingueurs qui n’ont pas peur des mots, ils auraient déclaré :
« Ce tragique accident est l’illustration des risques que fait conduire l’organisation de manifestations non déclarées sur la voie publique »
En revanche, quand sur la voie publique, le petit Macron se fait insulter ou se voit brûler en effigie, des voix s’élèvent pour dénoncer des agressions inqualifiables.